Les cauchemars apparaissent en phase de sommeil paradoxal, donc toujours à la fin d’un cycle et généralement dans la seconde partie de la nuit. Tous les âges sont concernés à partir du moment où les cycles de sommeil sont établis.
L’enfant se réveille, gémit, appelle, pleure et a grand besoin d’être sécurisé. Il essayera de partager avec vous ce qui lui a fait peur par le langage ou par la gestuelle. Votre présence bienveillante, des objets qu’il aime, la petite berceuse qu’il connait pourront l’aider à se calmer.
Si votre enfant a peur le soir, évitez, avant qu’il s’endorme, les livres abordant les sujets qui lui sont sensibles. Par contre, ce sont de très bonnes lectures pendant la journée pour apprivoiser, tout « en jouant », ses peurs ;
Commentez avec lui les bruits qu’il peut entendre dans la maison afin qu’il puisse les repérer sans anxiété ;
Terminez le rituel du coucher par un lancer de poussière magique (invisible) destinée à amener une parfaite sérénité.



Chaque enfant a ses préférences : l’important, c’est qu’il puisse anticiper le moment du coucher en toute sérénité. Chez les plus petits, il peut être associé à l’obscurcissement de sa chambre et à une berceuse. Chez les plus grands, le rituel peut débuter par le lavage des dents, la mise en pyjama et un petit moment de jeu -seul ou partagé- limité dans le temps (pour plus d’informations, lisez notre article sur les
l’organisent en une succession d’évènements connus et récurrents. Ils permettent à l’enfant de se situer concrètement dans l’espace-temps et contribuent à la construction des représentations temporelles. Pour plus d’informations, veuillez vous référer à notre article sur 

pédiatre -, les réveils nocturnes sont rarement liés à la faim mais plutôt au besoin de succion ou de retrouver son doudou. Il arrive que certains réveils soient liés à des reflux gastro-œsophagiens passagers dont l’inconfort peut être diminué en lui proposant un peu à boire.
Lorsque votre enfant vous rejoint dans votre lit en pleine nuit, il manifeste le besoin de retrouver le contact physique que vous lui offriez lorsqu’il était bébé. Afin de l’aider à grandir et à protéger votre propre sommeil, une attitude bienveillante et persévérante finit toujours pas décourager les petits visiteurs nocturnes. Ainsi, le refus à l’accès au lit parental (avec des exceptions possibles lors de maladies par exemple) permet aussi de faire comprendre à votre enfant la place qu’il occupe dans votre famille.

